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Le réservoir de la Conche créé en 1905 permet l’alimentation en eau de la majeure partie du Bourg de Vic sur Cère. Le réservoir était en mauvaise état, les cuves comme l’acrotère* étant très fuyardes, il a donc été décidé de procéder à des travaux d’ampleur sur ce réservoir.
Le réservoir comprenant deux cuves, il a été procédé en deux fois afin de garantir l’alimentation en eau des abonnés pendant toute la durée des travaux.
Les parois intérieures et la coupole ont été décapées puis enduites avec un complexe d’étanchéité. A l’extérieur les enduits, les gargouilles et les acrotères ont été repris et une peinture d’étanchéité appliquée.
La Communauté de communes a réalisé en régie le remplacement des canalisations inox et la reprise de la chambre des vannes.
* acrotère: aussi connu sous le nom de « relevé d’étanchéité », l’acrotère participe à la protection d’un ouvrage contre l’action de la pluie et à son isolation.
Les travaux se sont déroulés d’août 2024 à décembre 2024 pour un montant de plus de 130 000€ HT avec les aides financières de l’Etat (DETR) et du Département du Cantal (Contrat Cantal Développement 2022-2027).
La distribution de l’eau potable sur le secteur de Saint Jacques des Blats était constituée de 6 Unités de Distributions Indépendantes (UDI) aux Chazes, Boissines, Gardes, Bourg, Pialottes et Grouffaldes comptant au total 14 captages d’eau potable .
Ces captages sont sensibles aux étiages**, déficitaires pour certains lors des périodes de sécheresse importante, et ne disposent pour la plupart d’aucune protection réglementaire.
Le projet d’interconnexion a pour but de secourir les UDI déficitaires ou à l’équilibre grâce aux UDI excédentaires, cela permettra également de réduire le nombre de ressources utilisées afin de faciliter la régularisation et l’entretien des captages. Afin de valider ce projet les services d’État ont demandé à l’intercommunalité de confronter son projet aux hypothèses du réchauffement climatique qui prévoit une baisse allant jusqu’à 30% de la ressource en 2050. Même dans cette hypothèse le projet reste excédentaire.
Il a donc été réalisé une interconnexion de 5.5 kilomètres qui permet de relier les ressources des Chazes et des Boissines au Bourg et aux Pialottes, la reprise des réservoirs particulièrement dégradés des Gardes et des Chazes a également été réalisée. Cette interconnexion permet la suppression de 6 captages déficitaires (Manhes 1, 2 3 et 4, les Pialottes et les Chiniardes).
Pour les captages toujours utilisés de la commune (Montagne du Ser1, 2 et 3, Boissines 1 et 2 , Bois de la Font, Font nègre et Grouffaldes), une procédure de demande de Déclaration d’Utilité Publique est en cours.
** étiage: en hydrologie, le débit minimal d’un cours d’eau. Il correspond statistiquement, sur plusieurs années, à la période de l’année où le niveau d’un cours d’eau atteint son point le plus bas.
Les travaux se sont déroulés d’avril 2024 à août 2024 pour un montant de plus de 500 000 € avec les aides financières de l’Agence de l’Eau Adour Garonne, de l’État (DETR) et du Département du Cantal.
Dans le cadre des schémas directeurs eau potable et assainissement, les lotissements des Ponty et du 19 mars 1962 apparaissaient comme prioritaires tant pour la reprise du réseau eaux usées que pour celui de l’eau potable particulièrement fuyard.
La Communauté de communes a donc décidé de reprendre ces deux réseaux en parallèle afin d’optimiser les coûts.
Les canalisations d’eau potable du secteur présentaient un rendement inférieur au rendement cible fixé par la loi Grenelle 2, elles ont donc été reprises en intégralité et les compteurs placés à l’extérieure dans des regards individuels pour une surveillance et un entretien plus aisé.
Les travaux eau potable se sont déroulés de la mi 2023 à la mi 2024 pour un montant de près de 130 000€ HT avec les aides financières de l’Etat (DETR) et du Département du Cantal (Contrat Cantal Développement 2022-2027).
La commune de Saint Étienne de Carlat est desservie en eau potable par deux réseaux distincts. Le premier dessert les secteurs d’Espeil, d’Escazeaux et du Bourg, le second dessert le secteur de Caizac.
En période de sécheresse comme c’est le cas ces dernières années, le premier secteur se retrouve souvent en difficulté, nécessitant des ravitaillements par camion-citerne, alors que le secteur de Caizac reste toujours largement excédentaire.
Afin de résoudre ce problème, la Communauté de communes a décidé d’interconnecter les deux réseaux par le biais d’une canalisation sur environ 1.5 km.
Le coût de l’opération est de 109 700.92 € HT. Ces travaux n’auraient pu voir le jour sans le soutien financier des partenaires de la Communauté de communes: l’Agence de l’Eau Adour Garonne 50% de subvention soit 54 850.46€ HT et l’État (DSIL 2023) 30% de subvention soit 32 910.28€ HT
